En Afrique du Sud, l’industrie de la vape a été récemment secouée par une loi imposant une lourde taxe sur les e-liquides. Si, pour le gouvernement, il s’agit d’une mesure de lutte contre le tabagisme, elle ne sera pourtant pas bien accueillie au niveau des consommateurs. Autrement dit, les e-liquides représentent, d’une certaine manière, un outil de lutte contre l’addiction au tabac. Il se pose alors la question des répercussions d’une mesure si importante sur l’état des consommateurs luttant contre leur dépendance. Remarquez dans les lignes qui suivent, toutes les implications de cette loi, ainsi que les alternatives permettant aux vapoteurs de contourner efficacement la taxation !
La nouvelle loi sud-africaine de lutte anti-tabac
L’Afrique du Sud, avec sa nouvelle loi anti-tabac, démontre les efforts continus de son gouvernement, dans la lutte contre le fléau du tabagisme. À cet effet, la législation s’accentue sur une réglementation très stricte s’appliquant à tous les produits liés à ce produit. Hélas, malgré les maintes préoccupations et interjections, elle inclura également les cigarettes électroniques.
L’élément le plus marquant de la nouvelle loi est l’imposition d’une taxation sur tous les e-liquides, carburants des cigarettes électroniques. Annoncée et mise en vigueur le 1ᵉʳ juin 2023, cette taxe s’élève à 2,90 rands/ml d’e-liquide, soit 0,14 euro. Il va sans dire que les industries et les consommateurs ne peuvent pas se réjouir d’une telle nouvelle. Cependant, pour les farouches partisans de la lutte contre le tabac, la prise en compte des e-cigarettes dans cette mesure est un acte louable.
Le gouvernement sud-africain souhaite donc décourager, par tous les moyens, la consommation des produits de la vape en les rendant moins accessibles. De façon explicite, les industries de production ne pourront pas subir ou supporter le poids de cette taxe, au risque de fermer boutique. Ils miseront alors sur la hausse des prix des e-liquides, ce qui démotivera, à la longue, les vapoteurs.
Quelques effets redoutés de l’efficacité d’une telle mesure
La taxation des e-liquides en Afrique du Sud permettra probablement au gouvernement de toucher du doigt ses objectifs dans la lutte contre le tabagisme. Toutefois, cette mesure, censée être efficace selon ses instigateurs, sera-t-elle toujours perçue comme la solution idoine s’il faut considérer toutes ses implications ?
La cigarette électronique est, depuis plusieurs années, reconnue comme l’un des meilleurs outils de sevrage tabagique. Pour plusieurs spécialistes, il s’agit d’une option moins nocive pour la santé des consommateurs et pour l’environnement. De plus, les e-cigarettes ont permis à de nombreux fumeurs de réduire, et même, de mettre fin à leur addiction. Dans cette logique, la taxation des e-liquides aura irrémédiablement des effets néfastes sur plusieurs fumeurs.
En effet, la conséquence immédiate de cette taxe sera la hausse de coût des e-liquides sur le marché sud-africain. Ce phénomène pourrait rendre la vape difficilement accessible à ceux qui cherchent à arrêter de fumer. En outre, ces derniers pourront très facilement replonger dans leurs anciennes habitudes.
Sur ce, cette mesure de lutte contre le tabac pourrait être considérée comme une incitation involontaire à la consommation massive de cette même substance. Cette implication n’est évidemment pas exhaustive, étant donné que chaque individu fonctionne différemment. Ainsi, pendant que certains fumeurs auront la capacité de résister à l’appel du tabac, d’autres se laisseront facilement tenter.
Il est à supposer que le gouvernement sud-africain ait tenu compte de toutes ces conséquences potentielles. D’ailleurs, la législation étant accentuée, en premier lieu, sur le tabac, l’accès même à ce produit devrait aussi être difficile. Néanmoins, il faut savoir qu’il existe d’autres alternatives beaucoup plus économiques au e-liquide et par ricochet, au tabac.
Les Sud-Africains auront intérêt à vaper du DIY pour ne pas que leurs finances soient trop impactées par cette mesure
Le DIY ou Do It Yourself est potentiellement l’option qui permettra aux Sud-Africains de faire efficacement face au coût élevé des e-liquides. Il s’agit d’une alternative consistant simplement à fabriquer soi-même ses propres e-liquides en mélangeant des bases, des arômes et de la nicotine. Avec cette approche, les vapoteurs pourront contourner la taxation imposée par le gouvernement et réaliser d’importantes économies financières.
À savoir qu’en élaborant leurs propres mélanges, les consommateurs sont libres d’ajuster les saveurs et les ingrédients selon leurs préférences personnelles. Bien sûr, ils devront rechercher des produits qui leur garantissent effectivement moins de dépenses par rapport aux e-liquides. De plus, il importe de préciser que le DIY comporte certains risques. Pour l’adopter, il est essentiel d’avoir des connaissances approfondies des ingrédients et des mesures de sécurité appropriées. Si vous souhaitez obtenir des infos sur le e-liquide, consultez e-juice, un site d’informations sur le liquide pour cigarette électronique.